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SILOE à PONDICHERY

SILOE à PONDICHERY
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3 mars 2008

J1 / 31 Janvier 2008

Après un vol sans encombre nous dédouanerons rapidement, ici la température est beaucoup plus agréable, environ 26 degrés à 1h00 du matin. En bas de l'escalier le dernier contrôle, nous repassons sous un portique et attendrons les bagages. Nous aurions dus nous diviser en deux ici, l'un pour les bagages, les autres pour le change. Car pour changer 50 malheureux euro, il nous aura fallu pas loin de 3/4 d'heure. Les employés de Thomas Cook ne semblent pas pressés. Nous optons pour cette somme car ici le change n'est pas en notre faveur (52,42 c'est tout de même un peu bas, nous trouverons du 58 pas loin de Neru street à Pondy). Après avoir donné le talon du document rempli dans l'avion au policier de faction, très souriant, nous sortons enfin de l'aérogare. Devant nous une foule compacte malgré l'heure avancée. Et là pas d'hésitation direction le Taxi Prépay, en sortant par la gauche le long des barrières métalliques, puis juste en face de vous. J'opte pour celui de Gauche, autant s'habituer tout de suite et après m'être délesté de 277 Rs nous voilà marchant en direction de notre chauffeur. C'est en fait ici, à cet instant précis qu'une nouvelle réalité vous saute à la figure, provoquant des gloussements de la part des deux Parisiennes. Car LE TAXI c'est souvent, pour les voyageurs, le premier contact avec la culture locale. Ici ..... vous ne serez pas déçut. Une TATA tout droit sortie d'un musée automobile ou d'un film des années 50, sans passer par l"atelier de restauration, est mise à notre disposition. Les valises ne rentrerons pas dans le coffre, elles seront maintenues par une corde en fibre de coco, qui coincera nos bagages entre le pare choc et la base du couvercle (du dit coffre). La mise ne route est extraordinaire et le vaisseau s'ébranle. Nous sortons en longeant un chantier de construction d'un énorme viaduc. Good Morning Chennaï. A cette heure la circulation est fluide et nous fonçons à tombeau ouvert sur les grands axes de Madras, à fond de 4 pour environ 60 km/h. Après avoir traversé la ville sur une quinzaine de kilomètres, par les faubourgs endormis nous arrivons à l'hôtel. Nous y sommes accueillis chaleureusement par une armada d'employés, tous à nos petits soins. Nous montons dans notre "suite" la 56. A déconseiller car elle donne sur l'arrière de l'Hôtel et à l'arrière il y a ...... le moteur de la clim, bruyant toute la nuit. Vous préférerez les chambres coté rue contradictoirement moins bruyantes. Pour le reste la chambre est propre, pas le grand luxe, du marbre partout avec un niveau de propreté correct. Pas de punaises dans les lits, des draps propres, deux bouteilles d'eau à votre disposition. Le SAVARA ça va bien, remarquer à ce prix là .... ont en attendait pas moins. Un pourboire de 100 Rs au majordome ravi qui se confonds en explications ........ dont nous ne comprendrons pas le 10° et plouf dans les bras de Morphée. 4 Heures plus tard réveil et petit déjeuner pantagruélique, à l'anglaise avec tout tout et tout. L'estomac bien rempli nous décidons de faire un petit tour dans les rues de Chennai, nous traversons un quartier résidentiel de l'autre coté de l'auto pont en face de l'hôtel, ici tout à l'air usé les bâtiments, les infrastructures, l'urbanisme. C'est un peu comme si le temps (matériel) s'était arrêté depuis une quarantaine d'année. Sur les axes principaux intense circulation, vélo de tous types, scooter, moto, camions, voitures et le immanquables piaggo jaunes rois du klaxon. A voir et entendre absolument. Quelques pâtés de maisons plus loin nous retrouvons l'un des boulevards empruntés la veille et poursuivons, laissant l'hôtel à notre droite. Petit à petit nous slalomons au milieu d'innombrables boutiques, échoppes et commerces, artisans qui longent les trottoirs. Il existe ici une activité intense, une multitudes, ça bouge de partout, parfois à même le sol, et toujours au beau milieu des klaxons, des fumées d'échappements.. Nous ne croisons aucun Européens, et attirons les regards, sans aucune agressivité juste de la curiosité (réciproque). Il est déjà 11h00, nous décidons de rentrer et d'aller faire un plouf dans la piscine de l'hôtel, il fait chaud. Dans la cour de l'hotel des ouvriers abattent un arbre, ils montent pieds et mains nus sur un tronc d'un bon 2 mètres de diamètre et se servent d'une très vieille scie, deux hommes l'un en face de l'autre, dommage que l'appareil photo soit dans la chambre. Comme convenu nous voyons arriver Sister Anastasia aux environs de 12h30. Les présentations faites nous embraquons dans un 4X4 TATA direction Pondy, nous traversons Chennai au beau milieu d'une circulation de plus en plus impressionnante, sur une 4 voies traversant la ville. Une partie des 7 millions d'habitants vont et viennent dans tous les sens, les bus vétustes dont les fenêtres sont remplacées par des barreaux, accélèrent à plein dans des nuages de fumées à grands renforts de klaxon. En réalité la ville est un immense chantier, travaux de voirie ou privé la plus part semblent se faire à mains d'hommes, les ponts en constructions surgissent de partout, surtout vers l'aéroport. Les boulevards sont propices aux commerces de fruits, tout le long des centaines d'étales proposent pamplemousses, bananes, oranges ananas etc.... Après plus d'une heure nous sortons de la ville et nous nous arrêtons dans un restaurant. Premier contact avec la cuisine Indienne, ce ne sera pas une mauvaise surprise bien au contraire, 4 repas pour 505 RS dessert et café compris et c'est cher ! Reprenant la route nous quittons le district de chennai par « l'autoroute » notre chauffeur prend de la vitesse .... Et plafonnent à fond pour 80 km/h, slalomant entre les motos et autres poids lourds, des bus nous doublent par la droite, ce qui est normal mais un peu déroutant par rapports à nos habitudes. Le meilleur nous attend un peu plus loin, exactement 43 Kms avant Pondy, fini la 4 voies .... C'est ici que je comprend qu'il est préférable de se faire conduire, pour faire court la voiture roule à la même vitesse, se frayant un chemin au klaxon, doublant et se rabattant au dernier moment , ça croise à moins de 50 cms.....Impressionnant, mais ça passe tout cela au beau milieu des charrettes à bœufs ou autres tricycles. Nous comprendrons le lendemain que le chauffeur avait mis la paquet afin d'arriver pour 16h00 au centre, compte tenu de la réunion de fin de mois.......................c'est jour de paye !!! Pas fâchés d'arrivée, nous sommes accueillis par tout le staff au grand complet du HRC et recevons notre collier de bienvenu. Tous nous sont présentés et les fonctions de chacun. Cela dans un Français tintés d'un sympathique accent local. Puis nous sommes conviés à la réunion de fin de mois, ou chacun des responsables de secteurs commente, debout, les activités du mois, prévention ou soins au lépreux, à la tuberculose et autre. Puis vient la distribution de la paye à l'ensemble du personnel. Nous gagnons ensuite nos « appartements » situés dans une maison indépendante, jouxtant celle des Sœurs en face de la Léproserie. Notre parano nous rattrapant nous installons les moustiquaires au dessus des lits et faisons un brin de ménage. Cette deuxièmes nuits sera bercée par les klaxons et les bruits du trafic, la propriété étant assez proche de la route, nous ne dormirons pas beaucoup.
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21 janvier 2008

J-9

Pour les Fly billets, nous avons finalement opté pour AF (ont ne se refait pas), par un vol direct, ceci nous évitant une escale aux Emirat, ce sera moins long. 740 E , AR , pas trouvé moins cher. Ce matin la tension monte, comme le prix des Hotels, pas de réponse à nos diverses demandes, nous optons donc pour une résa via le net au SAVARA HOTEL 146, Dr.Radhakrishnan Salai, Chennai, India, pour le jour de notre "débarquement". Un peu cher mais nous verrons bien. Sur la Toile c'est en tt cas super, pas de punaises des lits propres......SURPRISE à l'arrivée. HotelImage Toutefois le N° n'est déja pas le même, selon les sites par ici 146 par là 69, mais ...Ouf... sur la même Rue. A priori la plus part des Grands Hôtels sont complets, pour cette fin de mois. J'attend avec impatience de vivre notre arrivée à 1h00 AM, l'aventure certainement pour trouver un Taxi local, après le dédouanent, pour rejoindre l'Hôtel ... Il ne reste plus qu'à boucler les valises....
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